Je m'étais presque habituée à ton absence / Katherine

Messages : 541 Date d'inscription : 25/05/2013 Age : 29

Je m'étais presque habituée à ton absence

Complet, complet, complet, je n'entendais que ça. Ça faisait trois restaurants qui me sortaient le même refrain, le soleil qui me tapait sur la tête me rappelait pourtant qu'il était encore tôt, du moins assez tôt pour réserver une table. Était-ce jour de fête aujourd'hui ? J'était tellement préoccupée ses derniers temps que si c'était le cas sans nul doute que ça m'était sortit de la tête. J'avais promis à Tony mon frère qu'on ferait un repas en famille ce soir et je tenais à tenir ma promesse, c'était important que je le fasse pour moi et pour lui. J'avais passé quasiment toute la dernière semaine à la pension presque sans le voir. Je tenais à me rattraper, après tout c'est normal non ? Alors même s'il faisait une chaleurs à vous faire fondre un africain j'allais continuer à arpenter les rues à la recherche d'un restaurant avec encore des places disponibles sans que ça ne soit un taudis. Il était tout simplement hors de question que j'y remette à plus tard et que je reporte notre repas en famille. On était plus que deux Gilbert, ces petits moments étaient les plus importants, ils étaient ceux qui nous permettaient de rester soudé et de continuer à être forts malgré la situation peu glorieuse dans laquelle on se trouvait en ce moment. Dans laquelle on se trouvait depuis un bon bout de temps d'ailleurs mais on avait tenue jusque là alors on pouvait encore. Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir. Et même si je craignais plus que tout que Klaus me tombe dessus, ce qui pouvait arrivé d'un moment à l'autre, je ne voulais pas continuer à rester enfermée à la pension comme si c'était un donjon, je devais quoi qu'il arrive continuer à vivre, et essayer de le faire le plus normalement possible. Après tout j'étais encore humaine, je devais me comporter comme telle. Je m'arrêtais devant un autre restaurant et leva la tête, me servant de ma main comme d'une visière pour réussir à lire le nom de resto quand un bourdonnement répétitif se fit entendre, détournant mon attention vers ma poche où se trouvait mon portable. Damon... Je lui avait pourtant dis que je ne voulais pas être dérangée, pas aujourd'hui, enfin pas depuis que j'étais sortis ce matin. Tant pis j'ignorais l'appelle mais à peine de nouveau dans ma poche le bourdonnement du vibreur reprit. Je lâchais un soupire et amenais le portable à mon oreille en décrochant. "Je t'avais dis de ne pas m'appeler" Le ah bon qui vint à mes oreilles juste après me fit comprendre que c'était mon frère et non Damon "Tony ? Qu'est ce que tu fais avec le portable de Damon ?" Me dîtes pas qu'il avait encore cassé le sien ça faisait déjà trois fois ce mois ci, je finissais même par me demander s'il ne jouait pas au baseball avec.

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C'était à peine le soleil levé que je me levais et me servais une tasse de sang. La buvant devant ma fenêtre, je partais de chez moi vers dix heures et quart pour rejoindre le centre de la ville quinze minutes après. Mon majordome me souhaitait une bonne journée et en échange je lui laissais les clés de ma maison avec comme ordre hypnotique de ne laisser entrer personne, sauf s'il me ressemble et qu'il l'ordonne avec une phrase bien précise. Si je prenais la voiture dans le garage, je risquais de ne pas pouvoir garer au centre. Elle me serait donc inutile mais, par simple fainéantise, je la prenais et commençait mon voyage vers cette zone si commerciale. Lorsque j'étais enfin arrivée, j'avais trouvé une place pour me garer juste devant la sortie. Je descendais de mon véhicule avant d'apercevoir un regroupement de personne. Ne m'intéressent pas aux affaires des autres, j'emboîtais le pas vers les grands restaurants de gourmets.
" Rejoignez la cause pour sauver l'environnement ". Cette phrase ce faisait crier par une jeune fille d'au moins quinze ans. Elle était accompagnée d'amies à première vue. Je prenais son prospectus, m'arrêtant devant elle, avant de rétorquer à son sourire " cette cause ne sert à rien, rentre chez toi et ne perd pas ton temps ici. " Elle ouvrait grand sa bouche avant de se tourner vers ses copines et de définitivement disparaître dans l'autre coin du centre. Continuant mon chemin, je voyais le temps défiler devant moi. Entrant dans de nombreux magasins de mode, je ressortais à chaque fois sans rien acheter. Photographiant chaque article pour qu'un de mes domestiques aillent les acheter plus tard. Parcourant de nombreuses rues, je ne croyais pas être aussi malchanceuse en une journée qui s'annonçait si royale. Devant moi était positionné Elena Gilbert. La pauvre humaine en détresse de Stefan et Damon. Son odeur me donnait mal au cœur et sa vue me remplissait de haine. Écoutant sa conversation téléphonique par regret, j'entendais ceci. " Tony ? Qu'est-ce que tu fais avec le portable de Damon ? " disait-elle d'un ton effaré. " Je viens de casser le mien et Damon m'a proposé de t'appeler avec son téléphone. Soit pas fâché, c'est un accident. " répondait-il à sa première question. À cela, je souriais à pleine dent, m'approchant de miss Gilbert sans pour autant la déranger, j'étais positionné juste derrière elle. " Hum... Comment vas-tu... Elena ? " Un sourire malsain se posait sur mes lèvres tandis qu'intérieurement je jubilais à l'idée de pourrir sa journée un peu plus. Enfin face à elle, je souriais sans vraiment le vouloir avant de lui parler de nouveau. " Tu pourras dire à Tony de passer le bonjour aux frères Salvatore de ma part ? J'aimerais vraiment qu'ils me pardonnent. " Ma voix sarcastique était assez audible dans le micro du téléphone pour que Damon l'entende, s'il était à côté du frère d'Elena. Au moins, il aura une petite frayeur, rien de bien important.

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" Je viens de casser le mien et Damon m'a proposé de t'appeler avec son téléphone. Soit pas fâché, c'est un accident. " Je soupirais légèrement, c'est pas vrai... Quand ce n'était pas les vampires ni même Klaus c'était mon frère. Il n'avait pourtant plus l'âge d'être surveillé mais je crois qu'il est un peu distrait avec les derniers événements et que son portable n'était pas la première chose qui lui importait. De toute façon j'étais incapable de lui en vouloir, pas pour ça en tout cas, j'allais froncer des sourcils et lui dire de faire plus attention mais dieu sait quel taux de crédibilité bas j'avais dans ces cas la. Je pourrais aussi lui faire la morale mais sachant que j'ai des tords aussi de mon côté - d'où ce repas familial - je n'allais pas en rajouter une couche. " Hum... Comment vas-tu... Elena ? " Je sursaute en me retournant et en décollant automatiquement mon portable de mon oreille. Même si je voulais continuer à vivre normalement je ne pouvais pas nier que j'étais devenue légèrement parano... Et à juste titre cette fois ci... Katherine, la cause de ma séparation avec Stefan et probablement la femme que je haïssais le plus au monde. Je reconnaissais bien la ce sourire qu'elle affichait en permanence voulant montrer qu'elle est supérieure à moi. Que faisait-elle la ?En plus avec tout ce monde dans la rue il y avait un risque plutôt élevé que quelqu'un remarque notre étrange ressemblance ! "Je vais parfaitement bien c'est gentil de ta part de t'inquiéter pour moi" Oui j'essayais de me la jouer sûr de moi du mieux que je pouvais mais au fond je restais sur mes gardes, j'avais vu de quoi Katherine était capable, j'étais une brindille pour elle et je ne tenais pas à y passer aujourd'hui mais il était également hors de question que je la laisse m'écraser sans riposter. " Tu pourras dire à Tony de passer le bonjour aux frères Salvatore de ma part ? J'aimerais vraiment qu'ils me pardonnent. " Je fis les gros yeux, Tony était toujours au bout du fils c'est exact, je remis mon portable contre mon oreille "Je te rappelle" Je raccrochais avant de ranger mon portable dans mon sac à main cette fois ci n'ayant absolument pas confiance en Katherine. Que voulait-elle dire par : J'aimerais vraiment qu'ils me pardonnent. Quelle ironie après ce qu'elle a fait. Mon frère risquait de s'inquiéter et d'avertir les deux frères s'ils n'étaient pas à côté. Je ne voulais pas qu'il leur arrivent quelque chose, de toute façon ils ne savaient pas où j'étais. Le mieux étant sûrement de rentrer au plus vite, je repris donc mon chemin non sans laisser trainer mon regard à droite à gauche à la recherche d'un éventuel objet qui pourrait servir de pieu au cas où Katherine ne me lâchait pas.

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C'est alors que son portable revenait à toucher sa joue pour simplement dire à son frère qu'elle le rappelerait plus tard. Je me demandais bien pourquoi elle ne lui avait pas fait la requête de ma question. En fait, non, je m'en fichais éperdument mais, j'avais une folle envie de provoquer cette pauvre humaine sans défense. Je regardais son visage qui était rempli d'horreur à ma vue et la seule émotion qui touchait mon coeur était du bonheur. Sa haine me remplissait de joie tandis que si elle m'aimait, je serais la plus malheureuse du monde. La part de logique de cette situation ne me touchait pas, car à mes yeux la seule chose qui méritait que je m'y attarde c'était bel et bien le fait qu'elle ne voulait pas me rencontrer. C'était trop tard maintenant, elle ne pouvait que fuir. Mais, même là, je pourrais la rattraper sans problème en passant quelque part. " Haan. " Elle fuyait. Pour faire dans l'original il fallait repasser un autre jour. Elle partait comme si notre conversation était terminée. Mais rien de tel n'avait été prononcé. Je la regardais partir avant de m'engouffrer dans une ruelle sombre où je pourrais user de mes pouvoirs. C'est-à-dire, d'une certaine rapidité surnaturelle. Allant un peu plus loin, j'arrivais à la dépasser. Mais, pour tendre un piège, il faut être extrêmement patient. C'est pour cela, que je l'attendais, adossé à un coin de rue, de manière à ce qu'elle ne me voit pas. Sentant son odeur se rapprocher, je m'apprêtais à l'attraper par le bras. Au bout de deux minutes, c'est bel et bien ce que je faisais. La ramenant dans la zone sombre pour la plaquer contre le mur de pierre. " Alors, comme ça tu fais ta malpolie et tu ne transmets pas les messages... C'est mal ça ! " J'empoignais ma main au niveau de sa gorge mais, je décidais de la laisser au sol pour le moment. Je ne voulais pas la fracasser, ou si ce n'est, pas maintenant. Nous étions seules dans cette rue. Personne n'était à l'horizon, donc, personne ne pourrait la sauver. Pourtant, si jamais elle venait à mourir, les frères Salvatore essaieraient de me tuer. Alors, je faisais le vide dans mon esprit afin de me contrôler. La gardant dans mon champ de vision, je relâchais doucement ma main avant de croiser mes bras. M'écartant d'elle par pure "bonté" je ne la quittais tout de même pas des yeux. Elle restait là, qu'elle le souhaite ou non. " Tu ne serais pas partie comme une voleuse, je ne t'aurais pas courue après Elena. Et mes mains n'auraient pas été salies ". Esquissant un sourire rapide, je commençais à me déplacer de gauche à droite. Réfléchissant à ce que j'allais faire. " Si jamais tu bouges, tu meurs, compris ? ". Mes idées commençaient à s'embrouiller. Je pensais à Klaus qui me trancherait la gorge si quoi que ce soit lui arrivait. Ils étaient tous autour de cette fille. Cette pauvresse humaine. Je ne comprenais pas très bien pourquoi. Ni comment elle faisait cela. Plus personne ne s'intéressait à la vraie star de l'histoire, c'est-à-dire, moi. Tout le monde aime le sosie et non l'originale. Ça me dépassait... Et même beaucoup trop. Cette logique n'était pas pour moi, elle était trop compliquée. Je la regardais, essayant de comprendre, continuant toujours à me balader de gauche à droite. J'essayais vraiment de comprendre mais, la haine que j'avais pour elle était trop forte et trop puissante.

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Il était évident que je n'avais pas envie de prolonger la conversation avec mon double, moins je la voyais mieux je me portais ! J'avais donc reprit ma marche la laissant où elle était même si ma tête semblait très bien savoir qu'elle n'allait pas ma lâcher de si tôt j'essayais tant bien que mal de me persuader du contraire. Cependant Katherine étant ce qu'elle était c'est au tournant de la rue qu'elle réapparut pour m'attraper par le bras et, sans même me laisser le temps de réagir, me plaquer contre un mur à l’abri des regards indiscrets. Elle ne faisait pas semblant, mon dos devait avoir imprimé toutes les marques des pierres du mur ce qui m'arracha une légère grimace. Mais il était hors de question que je lui fasse le plaisir d'exprimer ma douleur ! " Alors, comme ça tu fais ta malpolie et tu ne transmets pas les messages... C'est mal ça ! " C'était une blague ? Elle pendait vraiment que j'allais faire passer son espèce de message alors qu'il avait probablement été entendue de toute façon. Elle m'attrapa par la gorge me faisant bien remarquer une fois de plus qu'elle avait le dessus sans pour autant me faire décoller du sol. "Je ne suis pas comme tous ses pauvres gens dont tu te sers pour faire passer tes messages, fais le toi même Katherine !" Même si je n'avais absolument pas envie qu'elle aille voir les deux frères je savais qu'elle ne leur ferait pas de mal, du moins j'espérais qu'elle les aimait assez pour que ça ne soit pas le cas. Elle avait toujours fait faire le sale boulot par les autres et il est hors de question que je joue sa petite esclave messagère surtout pour dire ça. Elle le savait très bien en plus que je n'aurais pas fait passé le message, étonnée non elle ne l'était pas, elle avait juste envie de m'embêter comme à chaque fois qu'elle m'adressait la parole. Elle finissait toujours par avoir ce qu'elle voulait, c'est ce que j'avais apprit de Katherine, sinon elle faisait du mal aux personnes qui nous entouraient, jouant avec nos sentiments. Elle avait réussit à casser mon couple avec Stefan, elle y était parvenue alors que voulait-elle de plus cette fois ci ? Je n'étais plus un obstacle à son amour avec lui non ? Le seul obstacle qu'elle pouvait rencontrer maintenant à cette idylle était Stefan lui même. Elle me lâcha enfin et je toussais un peu en me massant la gorge l'espace de quelques secondes. " Tu ne serais pas partie comme une voleuse, je ne t'aurais pas courue après Elena. Et mes mains n'auraient pas été salies " Je sais ça va vous paraître fou mais j'avais presque envie de rire ! Quelle ironie... Comme si en partant je l'avais forcer à faire ça, elle était encore libre de ses choix me semble-t-il, quoi que pas avec tout le monde. C'était d'ailleurs bizarre de se dire qu'elle et moi, étant pires ennemies nous avions notre pire ennemis masculin en commun. Mais si Klaus se débarrassait de Katherine ce n'était pas moi que ça chagrinerait. "Elles sont déjà salles depuis bien longtemps et bien plus par ta faute que par la mienne" Oui je jouais avec le feu la si je n'avais pas encore mit la main dedans mais c'était bien connus que j'avais un penchant suicidaire. " Si jamais tu bouges, tu meurs, compris ? " Encore des menaces... Non je n'allais certainement pas rester la sans bouger en attendant bien sagement qu'elle trouve quoi faire de moi. Je la regardais marcher à droite à gauche quelques secondes avant que mon regard ne dévie sur les quelques morceaux de bois qui traînaient dans cette ruelle peu entretenue. C'était idéal, sûrement un peu de chance dans ma malchance même si rien n'était encore gagné. La question était bien: Comment est ce que j'allais récupérer un de ces morceaux sans me faire repérer part Katherine. Ça me semblait presque mission impossible la. Bougeant le plus discrètement possible mon pied je réussis à en ramener un entre le mur et ma chaussure tout en parlant pour masquer le peu de bruit que je faisais. "Tu ne sais plus quoi faire de ton temps que tu le perds avec moi ?"

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