Stefan et Elena avaient rompu par la faute de Katherine. Si intérieurement je jubilais, je ne pouvais tout de même pas extérioriser. Pourtant un sourire satisfait était figé sur mes lèvres. En y repensant, je ne pouvais que remercier Katherine d'avoir réussi à faire ce que je désire depuis le début : voir Stefan éloigné d'Elena. Mon frère était dévasté de sa rupture, pire, il m'avait demandé de prendre son tour de garde auprès d'elle ce jour là. Comme je ne fais rien de mes journées, cela m'allait à merveille. Voir la seule femme qui faisait battre mon cœur me rendait euphorique, presque, humain. Bien que cette pensée me déplaise, et que je reste le garçon qui ne montre pas ses sentiments, qui se joue des femmes, qui n'est pas capable d'aimer, j'ai tout de même un cœur au fond de cet être déraisonné.

J'étais descendu prendre un verre et une bouteille d'alcool pour remonter dans ma chambre, torse nu, en jean, pieds nus et ayant la tête d'un vampire qui n'a pas dormi de la nuit. Je devais être frais tiens ! Je m'assis quelques instants dans le salon, avec la tête du Damon qui réfléchit. Les sourcils froncés -comme d'habitude chez lui- je me demandais ce que j'aurais fait si j'avais été à la place de Stefan. Et je me suis dit qu'heureusement que je n'avais pas vécu ça. Tout en me levant, j'allais chercher une poche de sang pour le petit déjeuner avant de remonter.

Je montais dans ma chambre, pensant que la jeune femme dormait encore, lorsque j'entendis un bruit de pas. Je poussais doucement le battant de la porte de la chambre d'Elena et pénétrait dans la pièce. La jeune femme était allongée sur son lit, fixant le plafond, ayant intervertit la place de ses pieds et de sa tête. Je souris et m'approchais sans bruit, ma bouteille à la main.

Damon ▬ Good morning Elena.

Je restais debout près du lit, avant d'aller ouvrir en grand les rideaux, laissant passer les rayons meurtriers du soleil, si chaud et apaisant sur la peau d'un humain, si dévastateurs sur celle d'un vampire. Je regardais ma bague et pensais à tout ces vampires qui ne pouvaient pas marcher au dehors sans mourir. La nuit était devenue leur terrain de chasse, tandis ce que nous préférions le jour. Je revenais près d'Elena qui n'avait pas esquissé un mouvement et m'assis sur un fauteuil qui trainait à côté, prenant une gorgée d'alcool. J'évitais de boire du sang en présence de la jeune fille, elle semblait tellement traumatisée par les vampires, autant rester discret.