Mikael Hartman
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NOM: Hartman • PRENOM: Mikael • ÂGE : 39 ans • DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 07 janvier 1975, et lieu, entre les jambes de ma mère sur le canapé du salon. • MÉTIER/ETUDES: études...? non moi je suis chasseur. • STATUT CIVIL: veuf • ORIENTATION SEXUELLE : hétéro • GROUPE : woof woof • AVATAR: Jeremy Renner • SCÉNARIO OU PI ? PI | Informations
Que dire sur moi, je suis pas patient du tout, rancunier, solitaire, mal élevé, légèrement cupide, profiteur, beaucoup trop franc, j'accorde jamais ma confiance, égoïste, exaspérant, destructeur, assassin d'ambiance, calculateur, bagarreur, vite énervé, provocateur, associable... bref, l'ami rêvé! euh... des qualités des qualités... bon tireur? heu... ah si! loyale et courageux! ouais ça doit être tout en qualité. Je suis bien du genre à foncer dans le tas et réfléchir après. J'ai toujours des armes sur moi et je m'en sert toujours avec le plus grand plaisir! J'aime pas les gens depuis que j'ai perdu ma femme. Ils me semblent tous stupides et inintéressants. Il n'y a pas de "les dames d'abord", pour moi, la galanterie c'est se rabaisser en dessous du faible donc JE passe d'abord ok? |
Story of my life
« Mikael !! Ça ne va pas non ? Lâche le bras de ton camarade !- Mais maîtresse il a insulté ma maman !- Ce n’est pas une raison pour le frapper comme tu as fait ! On va aller chez le directeur et on va les appeler tes parents ! »Eh oui, déjà à 8 ans le premier qui me contrariait voyait ma main de très près. C’est peut-être à cause de mon père tout ça. Il battait ma mère avant qu’elle ne se décide à appeler la police et à l’envoyer en prison. Et… Je me suis pris quelques coups des fois aussi. Il faut dire que voir sa mère le visage en sang, avec des yeux en forme de pruneau, et pleurant tous les soirs, il y a de quoi vouloir la protéger. Mais je dois avouer que se mettre entre les deux n’était pas forcément la meilleure idée que j’ai eu.
Bref, une fois mon paternel en prison pour un moment nous étions tranquilles. Enfin, presque. Ma mère était porteuse du gène loup garou et ne me l’avait évidemment pas dis. J’ignorais donc pourquoi elle ne voulait surtout pas que je me batte avec les autres, or mis le fait que ce n’était pas bien. Mais j’y pouvais rien c’était plus fort que moi ! On m’énerve, je tape, ça va mieux. J’espérais juste une chose, ne pas devenir comme mon père avec le temps. Et… peut –être aussi me trouver un adversaire à ma taille.
Certains psychologues disaient que j’étais égoïste, oui. Que je n’aimais pas mon prochain, manquerait plus que ça. Que la violence était innée chez moi, oui. Qu’avec le temps qi je n’étais pas bien encadré je finirais sociopathe, non. J’ai le contrôle de moi-même, même si je cogne toujours le premier, ce n’est jamais sans raison. Si je frappe c’est qu’on m’a sérieusement énervé, et ce psy est mal partit…
Voilà maintenant que j’ai 22 ans une voiture, une copine, et un diplôme de glandeur je suis libre ! Enfin il faut bien gagner un peu sa vie ! Parce que ce n’est pas ma mère qui va me blanchir ! Elle a déjà pas assez de sous pour elle, elle ne risque pas d’en avoir pour un jeune adulte aventurier. J’avais trouvé un bon moyen de payer la bouffe, les mises à prix, de jolis petits contrats, sur les têtes de vilains bonhommes, ou de vilaines bonnes femmes ça ne me dérange pas. Le truc le plus dur c’est quand la prime « ALIVE » est plus élevée que la prime « DEAD », dans ce cas le ramener vivant ce n’est pas toujours facile. J’ai déjà ramené des mecs vivants oui, entiers non. Ce n’est pas spécifié après tout. Mais en réalité je n’avais jamais tué personne. Ce fut durant cette nuit d’hiver, je ne me rappelle plus bien, en novembre je crois, de quelle année… oh la flemme de faire 1975+22… bref, J’étais tranquille avec ma copine, elle s’appelait Alyne, c’était la plus belle fille du monde, bon sang ce que je l’aimais… Le feu commençait à baisser, alors je suis allé chercher du bois sur la pile au fond de ce qu’on appelait « le jardin », le tas de buche était presque à 100m de la maison, mais j’entendis son cris comme si elle l’avait hurler à l’intérieur même de mon crâne, les buche que j’avais dans mes bras volèrent ; je courut en direction de la cabane qui nous servait de maison, et sortis ma dague de ma botte, c’était trop tard, ce n’était qu’un cambrioleur venu chercher ce qu’il pouvait pour vivre, mais il avait pris bien plus, il avait pris la vie d’Alyne. C’est espèce d’ordure lui avait tranché la gorge. La voir allongée par terre dans une mare de sang grandissante, mon souffle c’est arrêter. J’aurais voulu ne jamais aller chercher ce satané bois, ou y être allé plus tôt j’en sais rien ! Ce que je savais, ce que mon cerveau n’a mis qu’une fraction de seconde à comprendre, c’était que je ne pouvais plus rien pour elle, durant l’autre fraction de seconde, mon cerveau avait compris aussi autre chose, que le cambrioleur n’était vraiment pas loin… que les larmes seraient pour plus tard. En même pas 2 secondes après avoir vu son corps, je courrais déjà en direction de la lanterne du voleur que j’apercevais dans la nuit, s’il avait emporté des choses, il serait plus lourd, et moi je le rattraperais, quoi qu’il m’en coute. Et ce fut parfait. De mon point de vu ce fut parfait. Il était en effet, bien plus lent que moi, je n’eu aucun mal à le rattraper, arrivé à bonne distance, je lui sautai dessus ! Mais il se débattait le moucheron ! Aller un coup de poing ! Puis deux, puis trois, puis quatre, puis dix, puis trente ! Je ne m’arrêtais plus, j’avais les mains rouges, il y avait des dents aussi juste à côté de sa tête. Et il avait, les yeux comme des pruneaux… oh ça y est je deviens comme mon père… A cette pensée, je me suis bloquer quelques secondes, il en profita pour passer ses mains sur mon coup et me retourner par terre. Il avait de la force dans les bras malgré le fait que je vienne de le frapper comme pas permis ! Mais j’avais toujours ma dague. Ce fut un petit « splatch ! » et ensuite « ploc, ploc, ploc… » Je le fis basculer sur le côté pour me dégager et il s’effondra comme une masse. Puis je retirais ma dague de son abdomen. Le moment de paix… absolu. Il était mort. Mort. Mort. Un bien joli mot tout compte fait. Mais une douleur aigüe vint me transcender, j’ai cru qu’on m’avait frappé à la tête par derrière, je voyais flou, j’avais horriblement mal, je me retournais et pourtant personne ! Non, ça venait de l’intérieur ! Qu’est-ce qu’il se passait ?? Puis d’un seul coup, plus rien. C’était vraiment bizarre.
Il fallait que je rentre. Alors je repris en marchant le chemin de la maison. Mais arrivé devant, je ne pu me résoudre à entrer. J’étais bloqué devant, à regarder. Je savais que le corps d’Alyne était à l’intérieur. Mais je ne savais pas où il était, comment il était positionner, si elle avait les yeux ouverts ou fermés. Non en effet, je ne savais pas. Je ne l’avais regardé qu’une seconde avant de me lancer à la poursuite de l’autre. Et à vrai dire, je n’avais aucune envie de savoir tout ça. Je voulais me rappeler d’elle comme de la plus belle femme du monde, souriante, avec une voie d’ange qui vous fait monter au ciel… Si je franchissais le seuil de la porte, tout ça s’évaporerait. Alors je pris de ma main ensanglanté le paquet d’allumettes que j’avais dans ma veste, je fis ce mouvement sec de la main et une minuscule flamme flambait à 10cm de mes doigts, ensuite… je l’ai jeté sur le rideau devant la porte. Et je suis resté là. A regarder ma maison prendre feu. Et dans chaque flamme je voyais son corps qui dansait… Ce qu’elle dansait bien aussi, Alyne. Quand j’y repense, on se demande ce que faisait une grande blonde avec un physique de rêve, et tant d’amour à revendre, avec un mec comme moi tout droit sorti du caniveau, qui rote à table, qui sort 3 injures dans une phrase de 4 mots, qui est toujours le dernier debout dans les bagarres de tavernes, qui ramenait des fugitifs à l’état en les trainant par terre. Mais elle se foutait bien de ce que je faisais, et tant mieux. Elle m’aimait, je l’aimais, Alyne. Puisse la lumière de ces flammes guider ton chemin vers ce vieillard en qui tu croyais dur comme fer et en qui je n’ai jamais cru. En tout cas, si ton dieu existe, j’espère qu’il à une bonne excuse de m’avoir privé de la moitié de mon âme. Parce que le jour où je le verrais, je l’emmènerais avec moi en enfer.
Bien sûr tuer quelqu’un ça ne passe pas inaperçu. Il y eu plein de retombés. Les gens n’osaient déjà pas me regarder d’ordinaire, mais là ce fut encore pire, des ragots se formèrent, innombrables et trop long à citer. Je les laissais courir. Mais il y en avait un qui ne passait pas. Celui qui disais que j’avais tué ma femme, tuer le témoin, et mis le feu pour cacher toutes preuves. En effet, le premier que j’entendais dire ça retournait directement rejoindre son créateur, sans passer par la case négociations, sans toucher 2 000$.
En tout cas, tout ce bruit vint aux oreilles de ma mère, sans même me laisser le temps de lui expliquer, elle me renia à la seconde ou elle apprit que j’avais tué quelqu’un. Bien entendu je croyais que c’était pour la morale, la peur, le déshonneur. Je ne pensais pas que c’était pour une question de lycanthropie… Mais il était impossible pour moi d’abandonner ma mère. Elle ne voulait plus de ma protection, d’accord. Mais elle restait ma mère. C’est le raisonnement que je n’aurais jamais dû avoir. A cause de moi elle subissait bien trop de pression, bien trop de stress d’autrui, et je ne suis pas allé l’aider. Elle s’est pendue dans sa chambre. Le soir de Noël.
Ce fut l’évènement de trop pour les forces de l’ordre, elles m’ont arrêté et mis en garde a vu car j’étais le suspect n°1 et n’oublions pas que j’avais tué quelqu’un, en légitime défense je leur avais dit. Mais la vérité c’était plutôt de la légitime vengeance. Enfin bref j’étais dans une cellule un peu trop petite à mon gout. Et la flicaille me tapait sur les nerfs. Mais je ne pouvais rien faire. Si ce n’est contempler la pleine lune qui commençait à apparaitre dans le ciel depuis la fenêtre de ma cellule. Mais plus elle montait dans le ciel, plus une douleur aigüe me transperçait les boyaux. La même que l’autre nuit, jusqu’à ce qu’elle devienne insoutenable. Je me mis à hurler sans m’arrêter, on a essayé de m’endormir avec un sédatif mais cela n’a pas fonctionné, ce n’est pas une dose pour un homme qu’il m’aurait fallu. Au bout de plusieurs heures, ne sachant pas ce que j’avais, ils m’ont attaché sur un lit d’hôpital et transporter à l’infirmerie, ils n’auraient jamais dû me sortir de cette foutue cellule. Je me suis transformer en une bête que je ne pourrais décrire avec d’autre mots que « démoniaque » Le commissariat avait des portes blindées qui avait été abaissé lorsque la bête se mit à faire des ravages. Je ne pouvais plus sortir, mais eux non plus, ils avaient été sacrifiés par leurs collègues qui avaient activé les portes blindés. 23. Ce fut le nombre de personnes que j’ai anéanties cette nuit-là. 23.
Quelques mois avant, j’avais encore 3 choses auxquelles je tenais, ma mère, ma femme, mon honneur. J’ai perdu les 2/3 de mes raisons de vivre. Il allait falloir que je me batte pour protéger celle qui me restait.
Il fallait que je sache ce qui m’était arrivé et comment. Mais le destin vint de lui-même frapper à ma porte. Un vampire disait-il, il disait aussi qu’il m’avait observé et que je l’intéressais. J’ai joué le jeu pour qu’il m’explique tout, et c’est ce qu’il a fait, les loups garous, les vampires, les hybrides, les sorciers, les originels… Il voulait que je l’aide à tuer un originel si je me rappelle bien. Mais maintenant que je savais tout ce que je voulais savoir, il allait comprendre que je n’étais le jouet de personne ! J’avais bien sentit que ma force avait été multipliée, avec tous mes ressentis aussi. Et cette envie de lui fracasser la tête contre la table pour le simple fait d’avoir osé penser que je serais éventuellement son pion n’a cessé de courir dans mon esprit. Mais j’avais du self contrôle et il ne fallait pas que je le perde. Je lui ai simplement dit
« Va te faire foutre. » Oh oui je lui ai dit ça, juste avant de prononcer ces mots je voulais lui dire « ça ne m’intéresse pas du tout, au revoir. » mais je ne sais pas pourquoi se sont ces mots-là qui sont sortis. On a failli se battre mais finalement il m’a juste lancé un
« Fait attention… » Et il a tourné les talons.
Et depuis tout ce temps je m’enchaine à chaque pleine lune, je traque des fugitifs, j’en ai tué quelques-uns sans le faire exprès à cause de cette nouvelle force que je ne maîtrisais pas très bien. Je n’ai jamais cherché à remplacer Alyne non plus. Et une fois que toutes les têtes mises à prix du kansas, j’optai pour la Nouvelle Orléan, ou une assez grande concentration de vampires semblait m’attirer et prendre le contrôle de mes pieds sur les pédales de la voiture.
Cela fait maintenant une dizaine de jour que je stationne dans un tout petit appart, mes talents de chasseurs devraient me faire gagner un peu d’argent.
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Prénom/Pseudo : Une fille Age : 16 ans Pays/Ville : France Où as-tu connu le forum ? : Par une personne Une remarque particulière? : je suis la petite graaande soeur de Kath! |
(c) Suika